La première question étant : est-ce que je cours ou je fais du jogging?
La course à pied se distingue du jogging surtout par la cadence. La cadence étant le nombre de
pas par minute. Plus la cadence sera rapide, plus le pas sera léger. Ainsi, la force d’impact sera
moindre; ce qui limitera la force transférée vers le périnée. Une cadence de course est d’au
moins 170 à 190 pas/minute.
L’objectif de la course à pied est d’avoir un tronc stable, c’est-à-dire un bon périnée, ainsi qu’un
bon transverse de l’abdomen. Par ce travail conjoint, il devient possible de maintenir une
respiration adéquate (voir 1-2-3 je respire; courriel du mois de janvier 2018) et de dissocier les
MI’s du tronc (alléger le squelette).
La course est relativement simple, mais il faut considérer les points suivants.
- La respiration doit être bien positionnée pour maintenir le transverse et le périnée
actifs, sans les bloquer ; - Le grand fessier doit être capable de travailler seul, pour s’assurer d’avoir le maximum
de puissance ; - Le haut du corps doit être souple;
- Le tronc doit être long ;
- L’attaque au sol doit se faire par l’avant-pied, afin de maîtriser la force d’impact au sol.
On ne peut parler de course à pied sans aborder les minimalistes. La chaussure minimaliste est
un essentiel au renforcement du corps. La force acquise au niveau des pieds est la base de la
légèreté du tronc. Évidemment tout changement nécessite un suivi et une progression. Le mot
d’ordre est adaptation.
Une évaluation en course avec Marie-Anne Laperrière est habituellement entre 15-20 minutes.
Vérification du patron de course, explication de la quantification du stress versus adaptation et
établissement d’une cadence/plan de course adapté à la force réelle de la personne évaluée.
Objectifs : réduire le risque de blessure et augmenter la phase cardiovasculaire.
Au plaisir de vous rencontrer si besoin!
Bonne course à tous!
Écrit conjointement avec Marie-Claude Lemire, pht.